
Synopsis
États-Unis, 1991. Deux hommes font l’amour et parlent. Sous la forme d’un huis-clos, le film explore les désirs qui attirent les deux individus l’un envers l’autre, mais aussi les menaces qui les déchirent. Coupe transversale d’une période où les rapports intimes se voient bousculés par l’épidémie du sida, cette œuvre méconnue propose une passionnante chronique en noir et blanc abordant avec justesse la confrontation de deux visions de la sexualité et de l’amour.
Etats-Unis | 1991 | 87 mn | noir & blanc | version restaurée HD
Date de sortie : 26 juin 2019
VOIR EN VOD
Together Alone from LOCAL FILMS on Vimeo.
TÉLÉCHARGEMENTS
— Kit presse complet
— Affiche
— Photos
— Dossier de presse
— Entretien avec le réalisateur – 1991
— Entretien avec le réalisateur – 2019
— Bande-annonce
— EXPLOITANTS – DCP FA
CONTACTS
Contact Programmation
Mathieu Lericq
localfilms.distrib@gmail.com
EQUIPE
Casting
Todd STITES
Terry CURRY
Réalisation, scénario et production
P.J. CASTELLANETA
Chef opérateur
David DECHANT
Montage
Maria LEE
P.J. CASTELLANETA
Musique
Wayne ALABARDO
FESTIVALS
- Berlin International Film Festival 1992 (section Panorama) – Teddy Award du Meilleur Film et Meilleur Film d’Art et d’Essai
- Torino International Gay & Lesbian Film Festival – Prix du Meilleur Film
- Toronto International Film Festival
- Frameline Film Festival
ARTICLES DE PRESSE
« Pas vraiment d’histoire mais, avec humour et tendresse, une chronique, une circulation dans l’espace et les sentiments, une très simple et très juste captation des durées, des postures et des atmosphères, servies par une interprétation remarquable. On hésiterait presque à décrire Together Alone tant son « concept » est a priori peu attractif. Le film de P. J. Castellaneta consiste uniquement en une conversation entre Brian et Bryan (Terry Curry et Todd Stites, très beaux, très fins). Ils se sont rencontrés dans une boîte homo, ils viennent de faire l’amour, ils ne savent rien de l’autre. Dans un noir et blanc d’une simple élégance, ils se disent leurs peurs et leurs désirs, les arrangements avec le spectre du sida et les maladresses de premières amours, ils parlent en mots simples et justes de responsabilité, de confiance et de détresse. Le risque de la « sitcom gay » au mieux du théâtre filmé, est balayé par l’extraordinaire sensibilité de la mise en scène qui, sans transiger jamais avec ses partis pris d’unité de lieu et de temps, uniquement par son jeu de cadrages, la fluidité de ses mouvements, la pudeur exacte des distances, l’attention aux mots, aux visages et aux corps, fait de cette solitude à deux un moment magique d’émotion intelligente. »
Jean-Michel Frodon, Le Monde, 21-22/03/1993